saule 

"Géant", Saule, 30 février, 2013 - Chanson française

SAULE est un chanteur auteur compositeur belge de 37 ans.

En 2009, son disque « Western » le fait connaître en France : un duo avec Dominique A, premières parties de Bénabar. S’ensuit une tournée de 2 ans en francophonie. Puis un tube : « Dusty men », en duo avec Charlie Winston, qui produit son 3° disque « GEANT ». Un très beau disque aux accents folk blues et rock, aux textes intimistes, légers ou graves, et toujours avec beaucoup d’humour…

 

Michel

 

 

courroy

"Confluence#1", Isabelle Courroy, Buda musique, 2014 - Musique du monde

 Isabelle Courroy est flûtiste traversière de formation. Elle se passionne pour le kaval, la flûte oblique traditionnelle des bergers des régions d'Anatolie et de l'Europe balkanique. Confluence#1 est un album dédié aux rencontres, celles avec d'autres artistes et d'autres traditions. Un disque de rencontre musicale donc et aussi d'enrichissiment humain comme on peut le voir dans cette vidéo :

 

 

Sur le site d'Isabelle Courroy, si vous souhaitez vous initier à cet instrument, vous pouvez suivre les instructions pour fabriquer un kaval.

 

Stéphane

 

 

brubeck

"Time out", Dave Brubeck Quartet, Columbia / Legacy, 1959 - Jazz

Après la déferlante du virtuose mais sérieux Be-Bop, Dave Brubeck propose un « jazz cool », plus décontracté. Influencé par son professeur (Darius Milhaud) et ses recherches autour de la polyrythmie et la polytonalité, le pianiste intègre cette approche nouvelle de la musique blanche occidentale dans le jazz, tout en conservant le groove et l'improvisation.

L'un de ses talents est d'avoir su proposer des compositions innovantes tout en restant accessible au grand public. Faut dire que pour lui : « le public est de le 5eme membre de son quartet ». Ses rythmes complexes à 5, 7 voire 9 temps sont dansants et joyeux, ses mélodies limpides.  Grâce au style souple et brillant de Paul Desmond au saxo, mais aussi aux solides : Eugene Wright à la contrebasse et Joe Morello à la batterie, Dave Brubeck connaît le succès dans les années 50 – 60.

Nougaro ne s'y trompe pas en reprenant certains de ses morceaux (le Jazz et la java, A bout de souffle, …).

 

Take five : le standard au succès planétaire

 

 

Dave Brubeck - Unsquare Dance

Ce morceau n'était pas sur l'album Time out mais je trouve la vidéo rigolote

 

 

Thierry

 

 

hayes

"Hot buttered soul", Isaac Hayes, Universal Music France, 2009 - Disco, funk

 

Isaac Hayes ? Shaft, bien sûr, ce privé Noir symbole malgré lui de la « blaxploitation » (excellent Richard Roundtree) mais pas seulement, et heureusement. Deux ans plus tôt, en 1969 (année érotique), le grand couturier de la « soul » – et acteur occasionnel, pour Carpenter ou South Park – concevait Hot Buttered Soul (futur nom de son label avorté), album aux quatre titres d’une durée de… 45 minutes !

 

 

Hayes, qu’il compose ou reprenne des standards d’autrui (principalement de Burt Bacharach, mélodiste hors pair) tisse des tapisseries musicales à base de lignes de basse irrésistibles, de cordes symphoniques hollywoodiennes, de rythmes syncopés annonçant le funk et de choeurs féminins jamais décoratifs, le tout magnifié, incarné, par sa voix profonde et douce, forgée à l’église. Les morceaux deviennent des gospels profanes, sensuels et sophistiqués, des préliminaires amoureux de dix minutes ou plus, qui revisitent un répertoire sentimental et trouvent dans leur complexité instrumentale, conduite à la façon d’un grand prêtre au crâne rasé, aux lunettes noires et aux chaînes en or, leur propre accomplissement et le plaisir immédiat de l’auditeur, peu importe sa couleur de peau.

Moins politique que Marvin Gaye, moins lénifiant que Curtis Mayfield, moins virtuose que Stevie Wonder, moins énergique de James Brown, ses exacts contemporains, Hayes séduit toujours, quarante ans plus tard, par sa sincérité, son élégance, sa fragilité, aussi. En témoigne ce superbe

One Woman, l’un des titres les plus courts du disque, récit d’un homme écartelé entre deux femmes, celle qu’il retrouve le soir chez lui et celle qu’il rejoint dans un café au matin, antithèse du détective séducteur auquel il dut sa gloire.

 

 

Il faut donc redécouvrir Isaac Hayes, par-delà sa conversion tardive à la scientologie ou son pillage par le « sampling » du rap : sa musique nous excite, nous attendrit, nous rassemble, afin d’éprouver la joie douloureuse de vivre – la soul, oui, dans toute sa beauté de l’âme et du corps.

En complément, deux liens vers l’exposition de la Cité de la musique à Paris, visible jusqu’en août, consacrée à la notion problématique de « musique noire », dont Hayes, sans aucune hésitation, s’avéra l’un des grands hérauts, et sa version de

Close to You, tour de force de 9 minutes, dans lequel il se démarque de l’interprétation bouleversante de Karen Carpenter par son propre « groove » irrésistible, langoureux et nostalgique.

 

http://www.greatblackmusic.fr/fr/

 

http://acousmata.com/post/94374468/close-to-you

 

Jean-Pascal

 

 

smiths

"The queen is dead", The Smiths, WEA, 1986 - Pop, rock

 

 

 Patrick

 

 

croz

"Croz", David Crosby, EA, 2014 - Folk rock

 

 

 Laurent

 

mozart

"Mozart l'égyptien", Hugues de Courson, Wolfgang Amadeus Mozart, Virgin, 2005 - Musique d'Egypte, musique classique

 

 

 

Evelyne